Ni nager (extraits)

par Alain Andreucci

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À la guenon parfumée de la poésie.
À sa lèvre de géante génie sur tes bouches à ceux.
Qui chevauchaient vélocement le lièvre de l’enfance et comme à cru.

Nul horizon ne vient parti.
En puits pencher sur toi le temps çi n’était pas trésor n’épaule.
Qu’on promet injure et parjure ont cousu leurs transparentes tuniques.
Dans la peau même de ce qui chantait reste.
Une armure ébréchée et le sillage et le sillon du sexe et la sape sempiternelle.
Où l’on naît comme et divisé du désormais du sens.

D’épaisse qu’elle fut et de charmante et d’irritée chancelle.
Cette chair dont nous fûmes et que n’enflamme nulle foudre parfois.
Le masque fourvoyé d’une noyée qui ici se débat sinon l’aimée d’une fugueuse figure.
Parmi les mots et à qui la douce écume fait une retombante ronce.

Toi que sanglé dans des courroies limpides du temps s’alarme que moindre.
Il te reste la meule et la rose te font signe singeant.
La confuse beauté couronne qui n’a cure et trop diverse.
Pour être nègre ou neige ou gorge ou garrot quelle qu’elle.
Bavarde.

Retienne rien dans le filet du souffle tienne du souvenir de son néant.
Les épaisseurs et dentelles humaines.
Leur songe maigre ni le nuage ni le rocher rudimentaire.
Ni le couteau ni le fruit ardent venu effilocher.
La bouche qu’on croyait d’or tout cela.
L’inspiration fait tienne d’y comment croire renoncer.

Trouver l’enfant qui chantonnait qui chantonnait.
De plain-pied dans sa voix en s’élançant.
Parmi les mots et déjà de renaître se souvient les paysages comme.
Comme ils sont lents à se défaire ils se défont et en raison.
Se doit de dire vers quel où il s’effondre.
Ce chant de surcroît qui bassement lapide par morceaux la vie durable.
Ce chant de charpie qui est comme une figue avalée verte.

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