3 poèmes

par Jean-Patrice Courtois. Lire l’entretien de Jean-Patrice Courtois avec Guillaume Condello. Lire les autres contributions du dossier « La vie en prose »

Issus de Descriptions à paraître aux éditions Nous en 2021

.

.

la mangrove se pense état intermédiaire d’automatisme et d’imprévisibilité non esthétique (les mono-villes dépressives inondables cerclent autour (les embardées atmosphériques du tout pareil appareil productif extérieur au lieu (ici ce n’est pas la vie ici gâchis ici le résolutif pétrole en boucle d’activation air gaz dissipe (la diction matérielle compose les choses temporellement (symbiote vert bleu et noir opaque à partir de détails fins devinables pixels d’atomes (la photographie du mythe muet en noir lyrique plat délocalise les choses agglomérées sur le lieu d’une colle

*

visibles calcifications du désert rocheux en forme de champignons pour ruine à la coupe nette (loin voir une arche ordinaire creusée dans le rocher de près moins nette la découpe voile l’air (un bloc à stries d’érosion continue de se poser sur la surface (sable eau ciel les couleurs de roche sortent de là en bloc d’arches (depuis une érection négative l’autre côté du temps vérifie les entailles concentriques (au bout du temps la sculpture d’ensemble résulte d’une série de performances de l’eau

*

conséquences vomies et causes adorées trafiquent dans les matières (une pâte à texture égalisant transparence traversable et mur de béton épais en un trajet (outre toute frontière lieu ou site imprimant la bande passante universelle de l’extinction des masses invisibles en masses effectives et des masses effectives en extinction (existant : une somme de tout petits néants monodiques 

.

.

.

.

Laisser un commentaire