Carnet de bal d’un courtisan (2/2)

par Romain Frezzato. Lire le premier épisode.

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éboulé
là dans lasse la molle
à catir ce pourtour
grande de trente
ans demande le
pourquoi des poses
mutique dessous qui me scrute l’assise
dont je sais l’enfant loin
d’une contrefaçon fœtale
où s’épuise l’absence.

*

au faubourg où s’outre
ta tripe tombe ta
laiteur
prompte en tas sur
atone le
natif et
vulve évirante nue
d’où tombe filaire
ton
tampon
pis sans suc là nie la tête tire
fort sur
le sac
scrotal
rit rude l’évidante.

*

attente d’youssra
reims que tes seins nassent
par vigueur vaine
square à quinze heures
dans l’idée qu’adipeuse
l’épiderme chauffe quand
m’essaimant dans molle
ta mie à moins que je m’émiette
dur dans l’asthénique
puis quinaud d’un
coït en hâte dont
ne reste que vindicte vaine.

*

pubescente dans l’habitacle
le retroussis d’un sexe où se noue l’étymon
musc délayé de neuve adulte vulve
envenimant lèvres donc
senteur d’un suc
épaissi par
trois
fois.

*

l’étage septième où s’embague sabine deux pièces l’une
pour les enfants
qu’un tour de clé tient loin
au losange des
bras
arrêtés dans
païenne ta prière
et museau dans le drap
miroir d’embrunie d’un moi nichant dans l’épiderme
et docile au rebond
tant que miasmes s’y mêlent.

*

un autre né
dans lente la
très chère
malaxe
mastique et mute
brune penchée
scrute étal lui qui se doue
des doigts donne
à voir mais n’octroie nul
contact –
ovationne à l’arrivée.

*

pas bée la bru
mais maman molle
soit l’ointe
séveuse d’où
point ce bloc
bondi d’un débord
veule ève que
glébeux moi j’outre
de peu et pauvre
du bas blanc
qu’ardent des lèvres.

*

la sue d’onze heures
bête ubérisée qu’inonde
le jet d’eau sale et sexe
spumeux paresse
sous qui pompe et pèse
vulve enduite d’elle par
migrante glaire
l’épaisse aplatie sous le drap d’oie rit faible
d’une odeur d’huile
musc mis à même le
cuir laqué d’elle.

*

rapt où sans élocution se dit l’autre juste
bruits de bête hâtés par l’onde ; là
palpite une langue – la
peau parle ;
obscénité de qui gémit, sort de l’idiome et que
je barate dans ta bouche
ces signes qu’on
gargarise, que
ce soit sans
grammaire à moins
que le râle articule.

*

dix
césariennes deux
excisions trente hématomes, moi
marqué par le corps de l’autre –
moteur mammaire des mots d’elles,
caresses d’ectomisées quand
l’entaille se montre, et la lézarde se
visite comme
un membre un
bras un
boyau ceux-
là la
rdés per
clus re
troussés se
nassent vide sous qui
vient voit se
dandine dans le désastre d’une.

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